Et si s’alimenter correctement pouvait influencer un bon maintien postural, une bonne hygiène et santé de notre corps à travers une alimentation « vitalisée et mieux comprise ?

Les signes courants liés à une mauvaise qualité de ces tissus

sont tous les symptômes de rétractions tissulaires, de contractures, pouvant participer au niveau mental à un certain repli sur soi du fait du mal-être corporel qui s’établit : ce mal être n’est pas toujours ressenti par l’individu, car la survenue de ces pathologies en puissance est très progressive, insidieuse. Il est important de rappeler cet adage des médecines intégrant l’importance de l’alimentation : « le thérapeute induit et la nature guérit ». Lorsque la charpente de soutien est malade, il est alors conseillé de régénérer le métabolisme.
On peut évoquer les théories de l’acidose, simple traduction de l’accumulation de « déchets acides » dans l’organisme ;le maître mot, qui devient parfois un slogan publicitaire pour toutes les marques d’eau vendues dans le commerce, prend néanmoins tout son sens : buvez, éliminez. On ne prend pas assez le temps de boire suffisamment d’eau dans notre vie quotidienne mouvementée au niveau du stress, mais pas assez mouvementée en terme d’activité musculaire détendue : Que ce soit une faiblesse neuro-musculaire, une atrophie du tissu conjonctif, ou un défaut d'assimilation, le mouvement devient alors vital pour l'organisme et devient fondamental pour la santé. La mise en mouvement du corps de manière fatigante (mais douce) et régulière permettra d'entretenir correctement l'apport nutritionnel vers les cellules.

Il est très délicat de conseiller un mode alimentaire spécifique, le bon sens doit toujours prédominer :

Avoir une alimentation saine consistera à écouter ses besoins nutritionnels, rechercher des aliments simples, les cuisiner et les transformer selon la tradition, la saison et les envies du moment. Il est impératif de rechercher les produits frais, de saison, les plus naturels et de fuir les produits transformés industriellement.
Nous construisons notre santé par la qualité alimentaire et non la quantité : c'est la capacité que nous avons à transformer les aliments en nutriments énergétiques qui amène le quantum vital nécessaire à notre physiologie.

Il n’est pas nécessaire de manger beaucoup, mais surtout de mâcher lentement.

Le besoin quantitatif parfois frénétique de nourriture que nous avons est souvent associéà des mécanismes de compensations liés au stress ou d’ordre émotionnel.
S'il y a une chose à retenir et qui est universelle en matière de conseils alimentaires, c'est bien la diversification culinaire, la simplification dans la cuisine et l'adaptation au milieu socioculturel, ainsi que l’observation de la tolérance des aliments que l’on absorbe : Tel individu sait qu’il digère difficilement du fromage en quantité excessive, tel autre préfère une alimentation pauvre en viande, un troisième ne supporte pas la bière ou le vin blanc…Il faut savoir s’observer et adapter son régime en fonction.

Il est préférable de manger un sandwich en bonne compagnie dans un milieu sympathique et détendu, que d'avoir un très beau repas pris dans une ambiance de stress important : la digestion s'en ressentira de manière évidente. Elle occasionnera des troubles de la digestion (ballonnements, remontées acides après le repas, sensation de lourdeur significative d'un état de « stress » digestif…) :si ces mauvaises conditions d’alimentation se répètent, le corps, de proche en proche, pourra développer des inflammations dans le tube digestif pouvant aussi à terme favoriser d’autres pathologies inflammatoires(rhinites, sinusites, crise inflammatoire articulaire, goutte…)
Alors prenez du plaisir à manger, mais modérément, prenez du temps pour manger, regardez ce que vous mangez, et faites un peu d’exercice physique régulier pour favoriser le bon fonctionnement global du corps. Je vous souhaite un excellent appétit !




Vincent Astier, Ostéopathe, Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise