Mal au dos : pourquoi remettre à plus tard ?
Pourquoi hésiter à se prendre en charge tout de suite avant qu’il ne soit trop tard ?

« Mieux vaut prévenir que guérir », dit le sage, ou guérir quand il s’agit d’un petit « bobo » plutôt que d’un grand mal.Il est curieux d’entendre, lorsque nous avons mal : « ce n’est pas grave, c’est normal, je serre un peu les dents et cela va passer. » Faut-il y voir l’influence de notre éducation prenant peu en considération notre éducation corporelle au profit de l’intellect ?

Enfant, avec un genou écorché après une chute, on entend fréquemment : « Allez, relève-toi, ce n’est pas grave, et c’est normal si tu as mal.» Cependant, cette douleur traduit une atteinte à notre intégrité corporelle qui invite à un repos et des soins proportionnels à l’importance du traumatisme. Il y a aussi cet optimisme fréquemment constaté : je ne peux pas avoir quelque chose de grave ! Moi-même, je me rappelle la fracture d’une vertèbre que j’avais eu dans un accident. Déjà médecin, j’avais été voir dans la salle de radiologie s’il n’y avait pas un autre patient à qui appartenait cette radio : cela ne pouvait pas être moi !

Ignorer un signal douloureux de notre corps, c’est comme ignorer un voyant rouge qui s’allume sur le tableau de bord de notre voiture : si on ne fait rien, cela risque de s’aggraver.

Le corps a un langage qui ne s’exprime pas avec des mots, mais avec des maux. (quelle étrange similitude de prononciation…)
Si on n’apprend pas le décodage de son corps, on risque plus tard de se trouver vraiment « coincé »

Une consultation rapide, des conseils des « hommes de l’art »,à appliquer, le mal a toutes les chances de diminuer. Si des symptômes analogues reviennent un jour, une application des bonnes pratiques enrayera rapidement ce dysfonctionnement, sans céder à la panique d’une douleur qui bloque sans savoir d’où elle vient et ce qui la déclenche.On devient acteur participant à sa santé.

Plus on avance dans cette éducation corporelle, plus ondevient sensible à des signaux de faible importance que l’on n’aurait jamais perçus auparavant. Pour agir, plus besoin d’attendre la grosse douleur qui vous cloue au lit pour 3 jours : une petite gêne ressentie suffit à déclencher la sonnette d’alarme.On est alors dans le domaine de la prévention de la douleur, on est de plus en plus en bonne santé, on développe la bonne forme de son corps.

Alors, si une douleur survient, ne considérez pas cela comme quelque chose de banal et que vous pouvez supporter stoïquement, commencez une démarche qui vous amène à comprendre les causes de cette douleur. Et dites plutôt : Merci à mon corps de me signaler ce dysfonctionnement dont je vais tenir compte pour aller mieux demain !

Bienvenue sur le site