Arthrose cervicale et vertébrale : une fatalité ?

La définition de l’arthroseest une usure du cartilage au niveau d’une articulation.

Le cartilage, c’est cette structure blanche, légèrement dépressible, qui manchonne une articulation pour assurer un glissement optimum des surfaces articulaires en regard, avec le liquide synovial, sorte de lubrifiant naturel secrété à l’intérieur de chaque articulation.L’origine de l’arthrose peut être en lien avec une maladie rhumatologique spécifique ou des facteurs familiaux ou encore favorisée par une malformation. Le plus fréquemment, elle est une conséquence du vieillissement progressif de notre corps, favorisée par une utilisation excessive de celui-ci, le plus souvent à notre insu.

En effet, l’utilisation excessive de notre corps, surtout si on ne s’en sert pas à bon escient, dans de mauvaises postures, va produire un vieillissement accéléré de ses articulations, un peu comme une voiture : bien conduite, et bien entretenue, celle-ci peut durer plusieurs centaines de milliers de kilomètres, maltraitée par une conduite en force et sans jamais faire de révision chez le garagiste, elle risque de nous lâcher beaucoup plus tôt !

Comment en faire le diagnostic : :

Les douleurs surviennent en général chez des adultes entre 40 et 50 ans, d’abord déclenchée par des efforts importants mettant en jeu l’articulation « arthrosique » responsable, pendant l’effort ou peu de temps après l’arrêt de celui-ci.
Le repos soulage les douleur, celles-ci se réveillent volontiers dans la journée, au fur et à mesure que l’on se sert de son corps.

Dans des formes plus évoluées, il peut exister des douleurs de « dérouillage matinal » cédant après quelques minutes d’effort, et réapparaissant secondairement au cours de la journée.
Le problème est de répondre à ce signal douloureux de façon appropriée, c’est-à-dire de consulter pour prendre un avis, et non pas considérer que tant que les douleurssont tolérables, cela n’empêche nullement de continuer ses activités quotidiennes, quelles qu’en soient les modalités : cette attitude est particulièrement fréquente chez les travailleurs de force et les sportifs ; c’est un peu comme si on ignorait un voyant rouge qui s’allume dans sa voiture, et que l’on n’allait pas voir le garagiste rapidement. C’est pourtant au stade de début qu’il est important d’avoir des conseils, avant que les dégâts ne soient difficilement réversibles.

Il faut bien comprendre que le corps ne fonctionne pas comme une voiture qui s’use, où on remplace simplement des pièces lorsque certaines ne fonctionnent plus. Le corps est un organisme vivant susceptible de certaines capacités de réparations naturelles si on cesse de s’en servir n’importe comment, qu’on apprend à respecter ces messages de fonctionnement excessif que représente les douleurs. Encore faut-il s’y prendre suffisamment tôt, sans attendre le stade chirurgical de remplacement de la pièce défectueuse !