Il est étrange de voir combien souvent ces situations de la vie quotidienne s’appliquent aux patients lombalgiques, pour peu qu’ils y réfléchissent un peu, avec l’aide d’un thérapeute.
Alors, cause ou conséquence ? Mais Docteur, je sais bien que je ne suis pas fou !
Souvent, passé la peur de ne pas être pris au sérieux dans sa douleur physique, le patient est invité à analyser la façon dont sa vie se déroule, avec ses différents facteurs de stress, sur le plan physique, moral, relationnel….Il fait progressivement le lien entre ce stress et la mise en tension automatique de muscles qui sont impliqués dans la gestion plus ou moins adaptée du stress (épaules, cage thoracique, muscles profonds de l’abdomen…)
Bien sûr, ces muscles, en se tendant trop fréquemment, peuvent modifier la cinétique normale de la colonne vertébrale, et à la longue, contribuer à provoquer de véritable problèmes physiques, tels que hernie discale, canal lombaire rétréci, instabilité vertébrale, et bien sûr des lombalgies ou cervicalgies chroniques.
Alors, que faire si on se reconnait dans ces mots de la sagesse populaire ? Il est possible d’en décrypter le sens pour soi-même, de préférence avec l’aide d’un thérapeute, faire le lien entre ces mal-être de toutes sortes, car le corps est un tout : ce qui se vit au moral s’imprime également dans le physique, quand on sait prendre le temps de l’analyser, de faire remonter tout cela à la conscience. Une fois les prises de conscience effectuées, le corps, progressivement, peut devenir plus léger, moins contracté, avec l’aide des différents thérapeutes.
Initialement, cette démarche paraît difficilement crédible sur un plan théorique, tant qu’on ne l’a pas expérimentée : aussi j’espère que le témoignage de Christophe vous permettra de mieux en comprendre la réalité et les enjeux.