Témoignages

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Didier Hembert (Paris) - Septembre 2011
« Souffrant de hernies discales et d’un canal lombaire rétréci j’ai consulté Mr Fayada
Dès le premier rendez-vous il m’a suggéré de faire de la sophrologie et m’a prescrit des examens complémentaires
Au deuxième rendez-vous il m’a expliqué l’origine des douleurs et expliqué le protocole de soins
A l’idée d’être hospitalisé trois semaines j’étais plutôt angoissé et à ce moment là je n’en voyais pas trop l’utilité.
J’ai commencé à faire de la kiné chez un kiné préconisé par Mr Fayada
Même chose je me demandais pourquoi je devais aller chez ce kiné
J’ai très vite compris que celui-ci travaillait selon une méthode et une rigueur adapté à mes ennuis de santé et en harmonie avec le travail de Mr Fayada
J’ai eu plusieurs rendez vous avant de fixer la date de mon intervention
A un certain stade j’étais prêt à accepter l’intervention et je pensais que nous allions fixer la date mais comme je présentais de nouveau symptômes Mr Fayada a préféré passer de nouveaux examens
Au terme de ceux-ci nous avons fixé la date en me décrivant l’intervention qui serait réalisée
A chaque rendez vous j’ai toujours trouvé un interlocuteur disponible et rassurant. Je suis toujours reparti rassurer et confiant.
Le jour de mon intervention j’ai vu Mr Fayada avant mon intervention afin de me mettre en confiance et après mon intervention afin de m’expliquer le travail effectué
Je suis resté cinq jours en chirurgie entouré d’une équipe à l’écoute de vos besoins et vos interrogations
Ensuite je suis allé en rééducation suivi par Mr Fayada
J’avoue que le fait de ne pas pouvoir rentrer chez moi était difficile à admettre mais avec le recul j’ai bien compris que c’était une bonne chose
En effet au cours de ce séjour j’étais accompagné par le médecin de rééducation pour mon sevrage morphinique, d’une équipe d’infirmière pour les soins et d’une équipe de kiné trois fois par jour.
Je n’aurai pas bénéficié de tout cela chez moi.
Le travail en kiné est toujours très bien surveillé.
En étant hospitalisé je me suis bien reposé, en rentrant des séances de kiné je rentrai dans ma chambre et me reposais dans mon lit.
Je n’aurai pas fait cela chez moi.
Au cours de mon hospitalisation j’ai vu régulièrement Mr Fayada et le médecin de réédducation toujours à l’écoute et très psychologue.
Depuis j’ai à nouveau eu des consultations pour le suivi post opératoire
En conclusion je remercie Mr Fayada et toute son équipe de soins pour leur accompagnement et leur dévouement. »

Nicolette (France) - mai 2011
« Une expérience de rééducation pluri-disciplinairepositive dans le temps :

En 1987, lorsque j'ai consulté le Dr Fayada pour la première fois, je souffrais de douleurs dorsales multiples, étagées et chroniques depuis environ six ans.
L'entretien qui a suivi l'examen clinique et radiographique m'a quelque peu désorientée: le Dr insistait beaucoup sur la nécessité de changer d'habitudes, de comportement, d'apprendre à dire non aux sollicitations extérieures et d'écouter son corps. Pas si facile à faire...
Avec réticence, j'ai ensuite accepté un séjour de trois semaines dans le Service "Soins de suite et Rééducation" de la Polyclinique de Saint-Pol-Sur-Ternoise (Pas si facile à organiser au niveau familial avec seulement deux week-ends de sortie en perspective !).
Malgré le rythme assez intensif des journées (Trois séances quotidiennes d'une heure en groupe), il faut bien reconnaître le côté positif de cette méthode: stimulation et solidarité s'instaurent vite entre les participants (ex: entraide pour noter correctement les exercices, les refaire ensemble sans la participation des kinés le soir; échanges enrichissants concernant nos différentes douleurs ou incapacités et les problèmes qui s'ensuivent).

A cet aspect émulation collective s'ajoute une prise en charge globale de la personne: kinés très compétents et à l'écoute lors des séances quotidiennes de massage en chambre mais aussi aide individuelle d'un sophrologue et d'une psychologue sur demande (un travail de groupe est par ailleurs également proposé avec ces deux professionnels ). On vous met ainsi dans des conditions très favorables à la détente, à la réflexion, à la remise en question pour certain(e)s, un pas vers la remédiation de certains problèmes...

...Et j'ai commencé à me rendre compte combien était sensée l'expression populaire: " En avoir plein le dos ", autrement dit à saisir le rapport entre psychisme et mal de dos.
Rentrée chez moi légèrement soulagée au niveau douleurs, il m'est vite apparu qu'un seul séjour ne me suffisait pas pour assimiler et reproduire correctement les exercices pourtant soigneusement notés. Malgré mon assiduité, des exercices qui me soulageaient certains jours, augmentaient d'autres fois l'intensité de mes douleurs.
J' ai persévéré pourtant, effectué durant les deux années suivantes un deuxième puis un troisième séjour dans le Service du Dr Fayada.
Peu à peu (mais quel long et difficile chemin !), j'ai progressé dans la perception de mon corps et de mes sensations, dans la correction de ma statique durant les exercices.Avec une discipline quotidienne s'est instauré un certain plaisir ou tout au moins une réelle satisfaction d'être sur la bonne voie.
Au fil des consultations avec le Dr Fayada, j'ai accepté de mieux en mieux l'idée que la diminution de mes douleurs exigeait non seulement un entretien physique régulier mais aussi un changement dans ma façon d'être.
Aujourd'hui, après cinq années de travail et d'évolution mentale, même si les problèmes et déformations de ma colonne vertébrale n'ont pas disparu (et bien sûr ne disparaîtront pas !), même si je reste avec un dos très fragile, je me sens de plus en plus apte à juguler ou limiter les douleurs et à me passer d'antalgiques.
Selon les conseils du Dr Fayada, je commence à "sentir" mon corps,à repérer ce qui lui fait du bien ou au contraire les signaux d'alarme qu'il m'envoie.
J'apprends (encore et toujours !) à "habiter" ce corps, à être "présente à lui", à ne plus le considérer comme un ennemi qui me harcélerait mais à faire preuve de bienveillance à son égard.
La douleur n'est plus souffrance et je me sens mieux. »


Mme Lagasse (77) - octobre 2012
« Travail en art-thérapie de Mme Lagasse, qui doit effectuer une importante chirurgie à l’âge de 77 ans. Cette patiente est hospitalisée dans le service afin d’effectuer une rééducation globale, et se mettre dans les meilleures conditions de succès pour cette chirurgie, qui a été effectuée peu après ce témoignage. »

Christophe DARGENT (Paris) - 8 décembre 2012
« Bienfaits et compréhension de mes séjours dans le service du Docteur Fayada et de son équipe pluridisciplinaire

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Né avec une malformation congénitale des membres inférieurs et des dommages collatéraux dans la région du bassin et du dos. A l’âge de 4 mois, j’inaugurais la première d’une longue suite d’interventions chirurgicales.
Pour finir,des parents séparés, une absence de père dont je ferai la connaissance à l’âge de 29 ans et une maman dépressive. Je commençais bien dans la vie !
Souffrances physiques et traumatismes psychologiques ont bercé mon enfance et adolescence. Je me suis fabriqué un autre monde, MON MONDE pour me noyer dans la lecture, les études, la culture, pour me cacher de moi, pour me mentir, mais aussi pour vivre, mon instinct de survie.

En 2007, tout a lâché. Lombalgies récidivantes. Après des traitements classiques d’antalgique, de morphiniques, un séjour dans un centre de rééducation, rien ; enfin si, une pancréatite médicamenteuse qui a mis ma vie en jeu. J’ai eu l’occasion de rencontrer unostéopathe. Lors de cette 1ère séance, il a réussi à faire partir la douleur, c’était étrange, car j’ai senti son parcours avant qu’elle ne sorte,J’étais décoincé !Ce thérapeute avait perçules traumatismes subis qui étaient en cause dans les tensions que j’avais dans le dos.Il fallait les faire sortir car, comme la malformation congénitale,ilsétaient à l’origine des tensions du dos.Chez l’ostéopathe, des choses ont été dites, des mots sur des maux.

Je rencontrais le Docteur Fayada en 2011. Franchi le seuil de son cabinet ,j’ai cru être chez mon ostéopathe,sans se connaître, ils avaient les mêmes approches, et conclusions, ce message, je le connaissais. Le discours de Monsieur FAYADA était dur, provoquant, bousculant les idées reçues, mais VRAI. Lorsqu’on est confronté pour la première fois à ce langage, ça peut-être « violent ». Ce discours reflétait la façon dont j’avais volontairement ou non, infligé tant de blessures à mon corps.J’ai été hospitalisé dans son service, j’ai découvert la sophrologie (se déstresser, se relaxer par la respiration abdominale), l’atelier du mouvement qui « enseigne » aux patients à se réapproprier l’espace, l’art-thérapie où l’on prend du temps pour soi, notre âme d’enfant, depuis trop longtemps enfouie au plus profond de nous-mêmes, refait surface. Cette thérapie nous révèle à nous-mêmes, on reprend confiance en soi, à aller puiser en nous des ressources, les entretiens avec la psychologue. Les maîtres-mots du service sont : la détente, la relaxation et ETRE A L’ECOUTE DE SON CORPS. Pour ce faire, le Docteur FAYADA est entouré d’une équipe pluridisciplinaire composée de kinésithérapeutes, de sophrologues de psychologues dont une art-thérapeute, qui est à l’écoute du patient, qui a beaucoup de qualités humaines, qui fait preuve de disponibilités. Avec tous ces outils, j’en viens peu à peu à me déconditionner vis-à-vis des normes : comment se comporter, faire attention au qu’en dira-t-on, etc. C’est déstabilisant de reprendre sa liberté de mouvement, à force d’être enfermé dans des schémas destructeurs de notre Etre. Quelle magnifique machine que notre corps !
C’est une prise en charge par soi-même, une prise de conscience de soi. On nous met à disposition des outils, des clés, à nous de les prendre ou de les laisser.
Je viens de sortir du service du Docteur FAYADA, c’était mon 3ème séjour. Le 1er séjour m’avait permis de me sentir bien comme je ne l’avais jamais été depuis plusieurs années : léger, aérien et souple, je n’irai pas jusqu’à dire comme un félin, mais presque. J’étais euphorique, mais je n’avais pas compris l’essentiel, je n’avais pas vu. Le 2nd séjour j’étais dans un sentiment de colère, coincé j’étais arrivé, coincé je suis ressorti, je n’étais plus euphorique, mais j’avais pris conscience de certaines choses, mais lesquelles ?
Puis le 3ème séjour arriva. Le plus éprouvant mais le plus intéressant.

Les 1ères semaines de ce séjour furent cahotantes, je fus plus souvent alité qu’en séances de kiné, jusqu’au jour où, fatigué par plusieurs séances la semaine précédente où j’avais forcé, je persistai dans cette voie et un matin, coincé ; 8 jours durant. Toute la semaine je gambergeais, je pensais, je contemplais et j’appréciais la pluie qui tombait.
Et j'ai vu !J’ai vul’évidence ; à mes côtés.Cette évidence s'appelle RESPECT. Le respect de soi, de son corps. Ce corps à qui je n’ai imposé que des contraintes, pour paraître comme tout le monde, faire semblant d'aller bien, mais souffrir physiquement et moralement, inconsciemment ou consciemment. Ne surtout pas montrer le handicap, faire comme s'il n'existait pas. Durant cette semaine de retour à soi, il m’est apparu que je devais adapter les séances de kiné en fonction de mon ressenti.La dernière partie de ce séjour « initiatique », en quête de bien-être, devait passer par un lâcher-prise. Je sentais qu'il se passait quelque chose, ça tanguait, je savais que je ne pourrai plus revenir en arrière; un changement profond s’opérait dans mon esprit. Mon fardeau porté depuis tout le temps, s’allégeait.
J’écoutais le message que me renvoyait mon corps ettout s'est mieux passé. Durant cette fameuse semaine, j'ai pris la décision de mettre le "pied sur le frein" pour me ménager, pour prendre soin de moi ; pour continuer à travailler je dois réduire mon temps de travail, sous peine d’invalidité. Mais avant le boulot, il y a la vie tout simplement, la vie de famille, sortir, profiter, respirer en dehors de sa chambre ou de son fauteuil ; être libre de ne rien faire, de sortir ou pas, simplement parce qu’on peut le faire et que rien nous y oblige.
Je prends enfin conscience de ma réalité.J'ai fait un déni de handicap. Actuellement, je prends tout dans la figure, c'est violent,mais c'est un mal pour un bien. C'est une déconstruction pour reconstruire sur des bases bien ancrées, une nouvelle existence se profile. Par contre, si c’est dur pour soi, c’est extrêmement dur pour la famille proche. Et ils ont aussi besoin de « craquer ». Je rends grâce à mon épouse d’être présente à mes côtés depuis tout le temps, depuis près de 15 ans.
Ce dont j'ai envie, vivre en osmose avec la nature, se rapprocher au maximum de son rythme, car quoi que l'on fasse ou dise, nous sommes partie intégrante de la nature.Lorsqu'on en prend soin, qu'on la respecte, elle nous le rend, en nous donnant de beaux et bons fruits ou légumes, ou de belles couleurs durant les saisons. Antoine de SAINT-EXUPERY n’a-t-il pas dit : « on n'hérite pas la terre de nos ancêtres, on l'emprunte à nos enfants ». Prenons conscience de notre nature qui est un élément de la nature.
Il ne faut pas que l’esprit lutte contre ce qu’a décidé son corps. Je me bloquais, j’étais en colère, en rage et le corps était toujours endolori, je le combattais, moralement, j'étais mal, lui ne bronchait pas, comme s’il se disait : « Quand il aura fini de s’agiter, il se calmera, de toute façon il se fatiguera avant moi ». Vrai ! A un moment donné, on est obligé de cesser de lutter et je vivais mieux ces épisodes, même si physiquement c'était parfois horrible. On s’apaise et on supporte mieux les choses. A la fin, c’est toujours le corps qui gagne contre l’esprit, autant s’accorder pour mieux se comprendre et s’entendre.
Même si mes blocages ne disparaîtront pas, j’ai pris conscience que le travail a comencé et que le chemin sera long. Je reviendrai en stage et chaque stage, désormais, sera plus enrichissant que le précédent. J’ai découvert que la vie, la liberté, ce qu’on souhaitait de mieux pour soi était l’essentiel.
Comme dit une chanson de Pierre Vassiliu : « Ca emmerde les gens quand on ne vit pas comme eux » ! Je ne veux embêter personne, mais ne pas vivre non plus comme un mouton, car ma réalité m’en empêchera et de plus, j’ai envie de vivre selon moi. ETRE plutôt que PARAITRE. Etre vrai. »