Chacun construit sa santé physique et globale grâce à une bonne alimentation, aux exercices physiques modérés et adaptés à la structure corporelle.

ainsi, le système nerveux dit « autonome » participe à l’ouverture et la fermeture du calibre des artères qui véhiculent les nutriments :


l’altération de ce système nerveux autonome sous de multiples facteurs influence donc la qualité de notre nutrition tissulaire par l’intermédiaire des artères dont il contrôle la taille, et conditionne en boucle rétroactive le fonctionnement optimum du système nerveux pris dans sa globalité, sous la dépendance d’une bonne vascularisation : lorsque l'on touche un point particulier du corps il y a résonance à distance.

Ainsi, le patient qui consulte pour une douleur attire l'attention à cet endroit particulier : il est de la responsabilité du thérapeute de tenir compte de ce point d’appel sans se focaliser uniquement sur lui, mais de considérer l’ensemble de la mécanique corporelle : Les zones de souffrance du corps humain sont des points d'appel comme un signal lumineux dans un tableau électrique complexe : le corps humain possède un dispositif identique au relais électrique grâce au système nerveux. Une bonne alimentation engendre une continuité dans la transmission des messages. Tout blocage d'origine mécanique, émotionnel… participe potentiellement d’un défaut d'assimilation de la nourriture, un défaut de la qualité de transport de l'énergie nutritive.

L'être humain doit être considéré, comme un tout indivisible.

La médecine traditionnelle chinoise a établi depuis des millénaires des corrélations entre l'extérieur du corps et l'intérieur du corps à partir de la seule analyse facilement accessible depuis des milliers d’années, sans technologie médicale sophistiquée (et coûteuse) : la peau, et ceci, grâce au système de relais et de réseaux appelés méridiens. On commence tout juste avec la médecine occidentale moderne à décrypter ces notions jugées initialement pour le moins douteuses du point de vue de notre culture occidentale.

Ces méridiens représente la traduction visible pour le spécialiste d’une sorte de chauffage central, qui lorsque ses canalisations se bloquent, encrassent progressivement tout la mécanique corporelle. La quintessence énergétique est élaborée à partir de la transformation des apports nutritifs, en lien notamment avec la respiration et l’oxygénation des tissus, dans lequel participe aussi, semble-t-il, la pensée consciente émise par le cerveau.
Une bonne respiration va favoriser une bonne oxygénation tissulaire, et donc une bonne transformation et utilisation des nutriments de notre alimentation. Comment imaginer faire fonctionner une voiture uniquement avec de l’essence sans le mélange d’air indispensable qui fait fonctionner le moteur ? Nous respirons souvent, sans même nous en apercevoir, de façon étriquée, à l’économie, contractée.

Une respiration maitrisée, développée, conscientisée, plus ample, va permettre un travail global de détente du corps favorable à la digestion et à la détente plus globale du corps : c’est un puissant agent anti-stress. (voir article sur la sophrologie)


Il est très délicat de conseiller un mode alimentaire spécifique, le bon sens doit toujours prédominer :

Avoir une alimentation saine consistera à écouter ses besoins nutritionnels, rechercher des aliments simples, les cuisiner et les transformer selon la tradition, la saison et les envies du moment. Il est impératif de rechercher les produits frais, de saison, les plus naturels et de fuir les produits transformés industriellement.
Nous construisons notre santé par la qualité alimentaire et non la quantité : c'est la capacité que nous avons à transformer les aliments en nutriments énergétiques qui amène le quantum vital nécessaire à notre physiologie.


Lorsqu'un défaut de transformation se manifeste dans le corps humain, que les chemins empruntés sont bloqués, alors apparaissent les symptômes liés à ces blocages. Les symptômes les plus courants, sont la douleur : celle-ci prend des formes différentes avec des modes d'aggravation ou des modes d'amélioration qui renseignent le diagnostic, parfois accompagné d’engourdissements, gonflements et toute une cohorte de symptômes analysables par le praticien.



Il est bon d’apprendre à manger de façon adaptée à ce que demande notre corps : choisir ses aliments, en fonction de l’envie, du moment, de la saison…Faire fonctionner son bon sens, son intuition.


Favoriser l’assimilation de nos aliments par une hygiène de pratique corporelle douce, sport en douceur, pratique régulière d’une bonne respiration, comprendre, surtout sentir, que notre santé est un phénomène complexe auquel nous pouvons participer de façon quotidienne et avec plaisir : pour cela, il suffit juste de développer progressivement une écoute de ses besoins, une attention à ce que notre corps réclame, nous pouvons le sentir. Mais il faut pour cela s’intéresser à notre corps, si possible avant qu’il ne tombe en panne…





Vincent Astier, Ostéopathe, Praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise





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